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L’histoire d’ALBIAC

Origine du nom : du nom du domaine gallo-romain d’ALBIUS

Petit village de la Haute-Garonne dans la région de Midi-Pyrénées, Albiac fait partie du canton de Caraman.
Située à 239 mètres d’altitude et voisine des communes de la Salvetat-Lauragais et de Mascarville, 191 habitants (appelés les Albiacois et les Albiacoises) résident sur la commune d’Albiac sur une superficie de 471 hec (soit 40,6 hab/km²).

Cours d’eau : la Vendinelle, la Dragonne, le Filandre

Eglise : Sainte Anne

HISTORIQUE

Le territoire d’ALBIAC, comme toutes les communes du canton, est densément occupé par les colons romains installés au 1er siècle av. J.C, dans le but de cultiver le terrefort et d’approvisionner en blé la garnison de Toulouse. Les emplacements de trois villas gallo-romaines ont été recensés sur ce site occupé ensuite par les Wisigoths, ainsi qu’en témoigne une plaque-boucle en bronze découvert près de l’église. Au Xème siècle, une motte castrale est aménagée au point le plus haut, permettant la surveillance des mottes d’Auriac, Loubens, Francarville, le Faget et Caraman. C’est autour de cet emplacement fortifié que se fixe le village. Un donjon carré a pu être construit au XIème siècle sur la plate forme de la motte, entourée de fossés. Pendant l’hérésie cathare du XIIIème siècle, un souterrain est construit à Roudoulou. En 1271, Armaldus Guillelmi de Albiaco et Atho de Albiaco sont cités comme seigneurs des lieux. La première mention d’Albiac dans les textes date de 1306 quand Albiac passe du domaine royal à celui des vicomtes de Caraman.  En 1418, le seigneur est Amiel de Villele et son fils Giraud de Villele est coseigneur en 1420. En 1692, J. de Roquemaurel est mentionné comme l’un des seigneurs d’Albiac. Pendant la Révolution, les prêtres réfractaires célèbrent la messe dans le souterrain de  Roudoulou tandis que la ferme de La Grange est confisquée au Comte Riquet de Caraman, émigré.